Mon suivi
Le suivi gynécologique permet la prévention, le dépistage précoce et la prise en charge des pathologies touchant la santé génésique et sexuelle des femmes.
Il doit être adapté à chaque étape de la vie, selon les recommandations scientifiques nationales.

Quelle contraception choisir ?
Il existe de nombreux moyens de contraception, hormonaux ou non hormonaux, à usage quotidien, mensuel, ou de longue durée. Le choix dépend des préférences personnelles, de l’état de santé, de la tolérance aux hormones et du mode de vie de chaque personne.
Le choix d’un moyen de contraception doit être personnalisé, discuté avec un professionnel de santé (médecin généraliste, gynécologue, sage-femme).
Retrouvez toutes les informations nécessaires sur le site Question Sexualité_ et discutez en avec votre sage femme ou votre médecin.
Méthodes dites « définitives »
Chez la femme : la ligature des trompes.
Cette méthode doit être présentée comme permanente et irréversible. Le recours à une opération restauratrice est parfois possible mais le résultat aléatoire.
Elle n’a pas d’impact sur l’équilibre hormonal, le désir et le plaisir sexuel.
Chez l’homme : la vasectomie
- La vasectomie n’a pas d’impact sur l’apparence physique, ne modifie pas la qualité de l’érection, de l’éjaculation, le désir et le plaisir sexuel.
Un délai de réflexion de 4 mois doit être respecté entre la demande initiale et la réalisation de la stérilisation.
Prévention des IST
Parmi tous les moyens contraceptifs, seuls les préservatifs masculins et féminins permettent une protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST), y compris le VIH.
Les autres méthodes (pilule, DIU, SIU, implant, etc.) n’offrent aucune protection contre les IST.
Retrouvez toutes les informations sur les IST ici :
Les cancers
Le cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Il constitue également la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes. Plusieurs actions peuvent être mises en place afin de favoriser une détection précoce du cancer du sein. L’intérêt est de pouvoir soigner ce cancer plus facilement et de limiter les séquelles liées à certains traitements.
Un examen clinique de vos seins (palpation) par un professionnel de santé est recommandé tous les ans dès l’âge de 25 ans.
Si vous avez entre 50 et 74 ans et que vous n’avez ni symptôme, ni facteur de risque autre que votre âge, une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie, est recommandée. Dans la cadre du programme de dépistage organisé du cancer du sein, une deuxième lecture systématique des mammographies jugées normales est assurée, par un second radiologue expérimenté. Comme tout acte médical, le dépistage a des bénéfices mais aussi des limites.
En cas de risque plus élevé, d’autres modalités de surveillance peuvent vous être proposées.
Autopalpation mammaire
Plus une tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison d’un cancer du sein sont élevées. En plus de l’examen annuel (recommandé chez votre médecin ou votre gynécologue) et de la mammographie (recommandée tous les 2 ans entre 50 et 74 ans pour les personnes à risque faible à modéré de cancer du sein), l’autopalpation des seins est souhaitable.
Il est recommandé de faire cet auto-examen régulièrement, à partir de 20 ans, quelques jours après les règles (les tissus sont alors plus souples).
Le cancer du col de l'utérus
La prévention primaire est marqué par la vaccination HPV (Human Papilloma Virus) entre 11 et 19ans révolus.
Entre 11 et 14ans, le schéma de vaccination sera en 2 doses alors qu’il sera en 3 doses entre 15 et 19ans.
Dans un second temps, le dépistage se compose d’un examen cytologique du col de l’utérus à partir de 25ans puis tous les 3ans jusqu’à 30 ans après 2 examens normaux à 1 an d’intervalle. Par la suite, on proposera un dépistage HPV à partir de 30ans tous les 5 ans tant que l’HPV est négatif jusqu’à 65 ans dans le cadre du dépistage organisé.